On a testé… les prisons du KGB (âmes sensibles s’abstenir 😰)

Mis à jour le 15/09/2022 | Publié le 13/09/2022 | Lieux d'histoire, Europe, On a testé

En visite dans les Pays baltes, ne manquez sous aucun prétexte les tristement célèbres prisons du KGB (aujourd’hui renconverties en musées), qui font partie des monuments historiques les plus insolites, effrayants et passionnants que vous aurez l’occasion de découvrir en Europe.

Âmes sensibles d’abstenir : même si vous n’y croiserez plus aujourd’hui aucun prisonnier ni aucun officier du principal service de renseignement de l’URSS (ancêtre du FSB actuel), les prisons sont restées « dans leur jus » et vous n’aurez pas à produire de gros efforts d’imagination pour vous représenter le quotidien terrifiant des personnes ayant séjourné (et souvent perdu la vie) dans ces lugubres cellules. Si vous êtes accompagné(e) de jeunes enfants, peut-être préfèrerez-vous ne pas les faire participer à la visite.

Mais pour toutes celles et ceux qui seront tentés par l’expérience, la visite de ces trois musées (un dans chaque capitale balte) constitue l’un des plongeons les plus fascinants dans l’histoire européenne contemporaine.

C’est parti pour trois musées insolites qui vous donneront sans aucun doute quelques frissons…

On a testé... les prisons du KGB (Vilnius, Riga, Tallinn)



Le plus passionnant : le musée du KGB de Vilnius

Bien entendu, si vous enchaînez les trois capitales baltes (Vilnius, Riga et Tallinn), peut-être n’aurez-vous pas envie de combiner les visites des musées du KGB présents dans chacune d’entre elles (à moins d’être passionné(e) d’histoire contemporaine), afin de garder du temps à consacrer à des découvertes moins riches en émotions.

Si vous ne devez en faire qu’une, nous vous conseillons la visite de celle de Vilnius (le Museum of Occupation and Freedom Fights), qui est la plus documentée et donc celle qui vous en apprendra le plus sur l’occupation soviétique en Europe de l’Est et le KGB. Néanmoins, si vous voyagez avec des ados, peut-être préfèrerez-vous la visite de celle de Riga, plus ludique et encore plus immersive (nous y reviendrons plus bas).

La visite du musée du KGB de Vilnius débute par un retour sur l’histoire de l’occupation soviétique dans les Pays baltes (et plus largement en Europe de l’Est) et la terreur dans laquelle était maintenus les citoyens de ces pays pendant de longues décennies (de 1944 jusqu’au début des années 1990). Si certains visiteurs choisissent de plonger directement au sous-sol dans les anciennes prisons, n’hésitez pas de votre côté à prendre le temps de vous immerger dans l’histoire de l’occupation en parcourant les salles du musée : la visite des prisons n’en sera que plus passionnante (et terrifiante de réalisme) !

Lorsque vous vous retrouverez dans les sinistres sous-sol, vous aurez l’occasion de découvrir l’intérieur des cellules où les prisonniers (qui dans la grande majorité des cas étaient incarcérés sur la base de dénonciations calomnieuses ou de simples soupçons de désaccord avec le régime en place) étaient entassés les uns sur les autres avant de subir les interrogatoires cruels des officiers du KGB et d’être, parfois, condamnés à mort puis executés dans cette même prison, dans une salle que vous pourrez elle aussi visiter.

En pénétrant dans cette petite salle sombre et enterrée, vous serez certainement pris de quelques vertiges en réalisant qu’à l’endroit-même où vous vous trouvez, plus de 1000 personnes ont perdu la vie.

En sortant de là, si vous vous posez encore des questions sur le KGB et l’occupation, n’hésitez pas à vous rendre au Memorial Complex of Tuskulenai Peace Park.

À noter, le Vilnius Pass permet d’accéder librement à la majorité des monuments et musées de la ville.

Tarifs sans le Vilnius Pass : 6 euros par personne (tarif réduit pour les enfants et les étudiants : 3 €, gratuit pour les moins de 7 ans – même si à titre personnel, on n’est pas persuadés que cette visite soit indiquée pour les plus jeunes). Fermé les lundis et mardis, horaires d’ouverture disponibles ici. Possibilité de recourir aux services d’un guide (entre 15 et 25 €).

On a testé... les musées du KGB (Vilnius, Riga, Tallinn)

Le plus terrifiant : le musée du KGB de Riga

En entrant dans la prison du KGB de Riga, on a la sensation que très peu de choses ont changé depuis sa fermeture en 1991. Vous n’aurez donc aucun mal, là non plus, à vous représenter le quotidien d’un prisonnier du régime soviétique et vous serez à nouveau saisi d’effroi en visitant les lugubres cellules et la salle des exécutions.

La visite guidée (en anglais uniquement) s’avère passionnante et permet d’aller au-delà du cadre de la prison, jusqu’au quotidien des lettons sous l’occupation. À la fin de la visite, la projection de films documentaires et d’interviews poignantes d’anciens prisonniers complète à la perfection cette visite interactive et passionnante.

N’hésitez pas à acheter vos billets en ligne à l’avance, car cette visite est très prisée des touristes visitant la capitale.

10 euros par personne (tarif réduit pour les enfants et les étudiants : 4 €). Attention néanmoins, la visite n’est pas recommandée aux enfants de moins de 12 ans. Horaires des visites disponibles ici.

On a testé... les prisons du KGB (Vilnius, Riga, Tallinn)
On a testé... les musées du KGB (Vilnius, Riga, Tallinn)
On a testé... les prisons du KGB (Vilnius, Riga, Tallinn)



Si vous avez le temps : le musée du KGB de Tallinn

Tallinn est selon nous la plus fabuleuse des trois capitales baltes et celle que nous avons eu le plus de plaisir à découvrir (même si bien sûr, il s’agit d’une opinion subjective). En revanche, après avoir visité les musées du KGB de Vilnius et de Riga, celui de Tallinn nous a paru un peu moins intéressant. Tout dépend donc de votre itinéraire de voyage : si vous êtes déjà passé(e) par les deux autres capitales baltes, cette visite-ci ne nous semble pas impérative. En revanche, si vous ne prévoyez pas d’aller à Vilnius ou Riga, ce musée constitue une bonne première découverte des prisons du KGB et de la vie sous l’occupation et la surveillance du service de renseignement soviétique.

Les témoignages exposés sous forme de livres, en particulier, sont passionnants et détaillent quelques techniques de résistance aux interrogatoires du KGB, lorsque vous étiez fait prisonnier.

5 euros par personne (tarif réduit pour les enfants et les étudiants : 4 €, gratuit pour les enfants jusqu’à 8 ans). Fermé les lundis. Horaires d’ouverture disponibles ici.

On a testé... les prisons du KGB (Vilnius, Riga, Tallinn)

Toutes les photos sur cette page : ©traveladdicts.fr (sauf mention contraire).

Clause de non-responsabilité : les informations figurant sur cette page ne sont pas exhaustives. Elles reposent sur les dernières données disponibles recueillies auprès de sources sûres et ouvertes au public (sources que nous mentionnons généralement dans nos articles). Bien que Travel Addicts s’efforce de les tenir à jour, nous n’assumons aucune responsabilité, de quelque nature que ce soit, quant à l’exhaustivité et à l’exactitude de ces informations.

Cet article est susceptible de contenir des liens affiliés, ce qui signifie que nous pourrions percevoir une petite commission (sans coût supplémentaire pour nos lecteurs !) si ceux-ci choisissaient d’acheter un service ou un produit via l’un de ces liens.

Voyagez bien informé(e) 🌍 🗞️

Recevez tous les nouveaux articles dans votre boîte mail ( 1 email maximum par semaine - garantie zéro spam).

L’actu voyage




+ de découvertes

Voir tous les articles On a testé

Pas les mots

Pas les mots

En visitant les camps de concentration et d’extermination d’Auschwitz I et Auschwitz II-Birkenau, le visiteur est plongé dans ce que notre histoire a de plus terrifiant.



+ d’actu voyage

Vol retardé ou annulé : quels recours ? Quelles indemnités ?

Vol retardé ou annulé : quels recours ? Quelles indemnités ?

Votre vol est retardé, ou pire, annulé, et vous ne connaissez pas encore les recours qui s’offrent à vous ? Pas de panique, on a répertorié pour vous toutes les solutions qui existent et les indemnités auxquelles vous pourrez prétendre, selon les cas.

Share This