On a testé… la rencontre avec les ours en Roumanie ! (et les vampires, aussi) 🐻 🧛♂️
Attachez bien vos ceintures, nous partons cette fois-ci pour la Transylvanie, terre de légendes, de vampires et… d’ours bruns. Oui, vous avez bien lu, les ours bruns ! Ne vous laissez pas abuser par leurs airs de gros nounours : malgré leurs 400 kg, ces impressionnantes peluches peuvent courir à près de 50 km/h (autant dire que notre rythme de footing matinal nous paraît soudain très, très lent).

Où voir des ours en Roumanie ?
Si la Roumanie est un territoire de richesses historiques et culturelles avec ses châteaux mystiques et ses légendes ancestrales, elle est également un écrin de verdure, abritant l’une des plus grandes populations d’ours bruns en Europe. Ils sont si nombreux dans les forêts roumaines, et notamment celles qui bordent la ville de Brasov, qu’il est quasiment impossible de ne pas en croiser si l’on s’y enfonce.
Afin d’éviter de devenir le goûter de ces adorables (mais imposants) compagnons, nous avons fait appel à un guide spécialisé. Il nous a conduits dans une cabane en pleine forêt, pour observer les ours, nous évitant ainsi une partie de cache-cache dont nous n’aurions probablement pas été les vainqueurs.
L’expérience a été… comment dire… poilante ! Nous avons eu la chance de voir deux magnifiques spécimens, aussi discrets que des enfants dans une fabrique de bonbons. Des ours bruns, les véritables stars des forêts roumaines, qui, fort heureusement pour nous, n’ont pas mis leur truffe sur notre piste.
Pas loin de 7000 d’entre eux vivent dans les Carpates, soit près de 40 % de la population totale d’ours en Europe. L’ours roumain est un cousin du grizzly américain, et un mâle adulte pèse entre 300 et 400 kg. Pour attirer ces gourmands plantigrades, les guides naturalistes cachent du maïs dans des troncs d’arbre, ce qui a le don de plaire furieusement aux ours du coin, qui peuvent passer plus d’une demi-heure à déguster joyeusement leur trouvaille sous vos yeux amusés.
Entre vampires et décors de contes de fées, vous n’êtes pas au bout de vos surprises
Après ces moments d’émotion et de frisson, direction Brasov, une ville pittoresque où les couleurs vives des maisons se mêlent aux sombres teintes des forêts environnantes. Entre ses ruelles médiévales, sa célèbre Black Church, l’église Noire, qui malgré son nom n’a rien d’un lieu de culte pour Heavy Metal, et sa citadelle surplombant la ville, Brasov mérite amplement une visite.
Ensuite, cap sur le château de Bran, plus connu sous le nom de « Château de Dracula ». La plus célèbre légende roumaine est intimement liée à une figure historique du pays, le prince Vlad III, plus connu sous le nom de Vlad l’Empaleur (charmant surnom !).

Ce personnage, qui régnait au XVe siècle, était craint pour sa cruauté sans égale et sa méthode favorite de punition : l’empalement. Si la soif de sang de Vlad était bien réelle, ce n’est qu’au XIXe siècle, grâce à l’écrivain irlandais Bram Stoker, que la légende du vampire Dracula est née. Dans son roman, Stoker donne à Vlad l’identité du comte Dracula, un vampire immortel se nourrissant du sang des vivants.
Ainsi, malgré le lien ténu entre le personnage de fiction et la figure historique, la légende a pris vie et continue d’alimenter l’imagination des visiteurs.
Alors non, nous n’avons pas croisé le célèbre vampire 🧛♂️, sauf sur les nombreux stands de souvenirs. Mais on vous le confirme, cette demeure gothique perchée sur son rocher a vraiment de quoi donner la chair de poule (surtout si vous la visitez, comme nous, un jour de tonnerre et de ciel gris).
Puis, nous avons pris la route pour le château de Peles. Là, changeons de décor. Le côté sombre et mystérieux fait place à une merveille architecturale. Ce palais est un véritable joyau, avec sa décoration digne d’un conte de fées. Si vous ne deviez visiter qu’un château en Roumanie, ce serait celui-ci !
Dans cette région, les superstitions sont aussi nombreuses que les vampires dans les histoires locales. Alors oui, certains pourraient se moquer, mais quand on se retrouve seul en pleine nuit dans ces contrées, on commence à comprendre pourquoi ces légendes ont la vie dure. Amis voyageurs, un conseil : gardez toujours une gousse d’ail dans votre poche !
Voilà, notre aventure roumaine se termine. Entre frissons et découvertes historiques, la Roumanie a su nous charmer. Prochaine étape ? Seul l’avenir nous le dira. En attendant, gardez l’esprit ouvert, et surtout, n’oubliez pas : en Roumanie, l’ours est roi, mais le vampire guette dans l’ombre.
À bientôt pour de nouvelles aventures, et d’ici là, ne vous faites pas mordre 😉
Pour profiter encore plus de votre séjour :
- À Brasov, testez la cuisine roumaine typique de Transylvanie chez La Ceaun ou encore Ograda, deux endroits où pour une somme raisonnable, on en a pris plein les papilles 😋
- Ne partez pas seul(e) en forêt ! Les ours sont rarement agressifs, mais il peut arriver de faire une mauvaise rencontre (une vingtaine de morts par an en Roumanie dans des attaques d’ours). Comme le signale le ministère français des Affaires Étrangères sur son site France Diplomatie : « Les montagnes roumaines abritent une population importante d’ours (estimée à 6 000). Des touristes sont régulièrement blessés, parfois mortellement. La plus grande prudence est donc recommandée, en particulier en présence d’oursons : il convient d’éviter les cris et les mouvements brusques, de ne pas tenter de s’approcher de l’animal ni de chercher à le nourrir, et de lui laisser suffisamment d’espace pour s’enfuir. » Offrez-vous les services d’un guide expérimenté, vous aurez d’ailleurs davantage de chances d’observer les ours avec l’aide d’un professionnel.
- Pour la visite des châteaux de Bran, Peles et Rasnov, on vous recommande chaleureusement les services de Florin, un excellent guide qui aime faire découvrir sa région.
- Et enfin, si les ours ne vous ont pas donné suffisamment de frissons, poursuivez par un voyage en Floride et aux everglades, où les alligators sauront vous accueillir 😁
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