On a testé… la balade en dromadaire à Lanzarote

Les dromadaires, on ne s’attend pas vraiment à les trouver ici, à Lanzarote, mais plutôt dans les étendues désertiques du Maroc, d’Égypte ou des Émirats. D’ailleurs, dans les dunes de sable de Dubaï, nous avions déjà eu l’occasion de grimper sur le dos d’un dromadaire pour une petite course de vitesse effrénée et chaotique qui nous avait beaucoup amusés, mais qui était un peu trop rapide à notre goût, et nous avions donc hâte de renouveler l’expérience !

On a tous des animaux « fétiches« , ceux sur lesquels on s’extasie quand on est gamins, ceux qu’on observe avec attention sur les images des livres d’enfant et qu’on rêve de voir un jour dans la réalité (et dans leur milieu naturel) : baleines bleues, dauphins, éléphants, lions, lynx, rhinocéros, gorilles… Moi, c’est les dromadaires, les alligators, les lamas et les faucons.

Je croise un dromadaire, et hop, je m’extasie comme une gamine de cinq ans.Nous ne pouvions donc pas nous permettre de ne pas rendre une petite visite aux nombreux dromadaires présents sur cette fabuleuse île des Canaries, où un petit musée leur est d’ailleurs consacré. Vous les trouverez au cœur des sombres paysages volcaniques, non loin du Parc national des Montagnes de Feu (qui portent bien leur nom) de Timanfaya.

Les dromadaires de Lanzarote ne sont pas arrivés ici récemment : avant de porter sur leur dos petits et grands voyageurs amusés par l’expérience, ils travaillaient dans les champs aux côtés des agriculteurs, transportaient l’eau potable dans les coins reculés et portaient sur leur dos les habitants de l’île (à la place des chevaux).

Leur robustesse (ils peuvent porter une charge de 300 à 500 kg environ) et leur résistance aux milieux chauds et arides leur ont permis de rapidement s’adapter à l’environnement des îles canaries.

Voilà bientôt cinq siècles qu’ils sillonnent les terres arides de Lanzarote, depuis leur introduction sur l’île au 16ème siècle (ainsi que sur l’île voisine de Fuerteventura) en provenance du continent africain, afin de participer à l’agriculture et aux transports d’hommes et de marchandises dans les parties les plus désertiques et reculées des îles canaries, constituant ainsi un élément majeur de l’économie et de la vie locale.

La balade à dos de dromadaire, bien entendu, ne saurait constituer votre unique visite des parcs volcaniques de la majestueuse île volcanique, mais elle est en revanche une introduction amusante à votre périple en terre de feu, et plaira aux petits et aux grands. Ici, vous ne serez pas porté(e) directement sur le dos du dromadaire (comme c’est généralement le cas au Moyen-Orient), mais sur une sorte de palanquin, copie (presque) conforme de ceux utilisés aux cours des siècles passés lors des déplacements à dos de dromadaire aux Canaries.

Poursuivez votre journée, selon vos envies, par la découverte du Parc National de Timanfaya, ou encore par une randonnée jusqu’au sommet de l’impressionnant cratère de la Caldera Blanca (comptez 3-4 heures de marche A/R).

Attention, pour randonner au cœur du parc national de Timanfaya, il faut réserver à l’avance, car les randonnées sont réglementées (ce n’est pas le cas, en revanche, de celle de la Caldera Blanca, légèrement plus excentrée du parc mais pas moins spectaculaire). Pour les randonnées à Timanfaya, il est conseillé de réserver bien en amont de votre visite via le site officiel (site pas très intuitif, on vous l’accorde !). Si vous ne réservez pas de randonnée, vous pourrez effectuer la visite du parc en bus (seul moyen d’accéder aux espaces protégés du parc naturel à l’exception des marches réglementées).

Où trouver le camp des dromadaires ?

Echadero de los Camellos : le long de la LZ-67, non loin de l’entrée du Parc National de Timanfaya : voir l’endroit exact sur Google Maps

Comptez 12 euros par dromadaire (un dromadaire porte 2 personnes) pour une balade de 20 minutes environ. Paiements en espèces uniquement.

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