Voyager au Sri Lanka sera bientôt possible, mais à certaines conditions…

⚠️  Update : cet article a été rédigé en décembre 2020 d’après les informations fournies par les autorités touristiques sri lankaises. Depuis, le Sri Lanka a réouvert ses frontières aux voyageurs. Pour connaître toutes les informations à jour sur les conditions de voyage au Sri Lanka, reportez-vous à l’article suivant :

 Tout ce que vous devez savoir pour voyager au Sri Lanka ⚠️

La date d’ouverture du Sri Lanka aux voyageurs sera connue début janvier

Le secteur du tourisme, qui contribue à hauteur de 12% au PIB du pays, a été très sévèrement impacté par la crise de la covid-19, et nombreux sont les Sri Lankais à vouloir une reprise prochaine et rapide de l’activité touristique.

Avant l’émergence de l’épidémie de covid, les chiffres du tourisme étaient déjà en forte baisse après les huit attaques terroristes perpétrées le 21 avril 2019, qui avaient entraîné la mort de 258 personnes. Ainsi, en 2019, deux millions de voyageurs étrangers visitaient le Sri Lanka, soit une baisse de 18% du nombre de touristes par rapport à l’année précédente.

Des discussions sont en cours depuis plusieurs semaines entre le gouvernement et les instances représentatives du secteur touristique sri-lankais, afin d’organiser la réouverture des frontières du pays aux voyageurs étrangers dans les meilleures conditions sanitaires possibles.

Le Sri Lanka, qui avait déjà annoncé la réouverture de ses frontières pour le mois d’août dernier  (projet finalement avorté), se prépare donc à annoncer très prochainement la date à laquelle les voyageurs étrangers seront à nouveau les bienvenus dans le pays, selon le ministre du Tourisme Gotabaya Rajapaksa.

Nous connaîtrons donc début janvier la date de réouverture des frontières. Néanmoins, les conditions d’accueil annoncées (qui seront peut-être encore amenées à changer), ne sont pas vraiment de nature à attirer les touristes, même les plus motivés. Nous les passons en revue ci-après.

À noter, la volonté des autorités de favoriser les séjours longue durée (voyageurs au long cours, travailleurs en télétravail, nomades digitaux) plutôt que les courts séjours touristiques.

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